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Née d’un père argentin et d’une mère italienne, Leonor reçoit une éducation cosmopolite au sein du milieu littéraire triestin. En 1925, décidée à peindre, elle gagne Milan, où l’approche des peintres de la Renaissance et du maniérisme, la rencontre avec Savinio, Carrà et autres réalistes magiques italiens la marquent. Lorsqu’elle rejoint Paris en 1931, elle présente sa première exposition personnelle à la Galerie Bonjean, dont Christian Dior est le directeur. Son intérêt pour le surréalisme renforce encore son penchant vers le merveilleux et l’onirisme. Malgré ses amitiés au sein du groupe (Henri Cartier-Bresson, André Pieyre de Mandiargues, Georges Bataille, Max Jacob, Paul Eluard, Max Ernst, Leonora Carrington, Gala et Salvador Dali) c’est en solitaire qu’elle va explorer les visions imaginaires que lui dictent ses fantasmes : des femmes-sphinges, des éphèbes, des chimères peuplent des scènes où rituel sacré et érotisme se mêlent, dans une atmosphère tour à tour ténébreuse et incandescente, toujours énigmatique. La femme y impose une beauté souveraine et hiératique, quasi maléfique (L’Ange de l’anatomie, 1949) ; la nature n’est que prolifération végétale inquiétante, presque morbide (Sphinx Regina, 1946 ; La Grande Racine, 1948). Son répertoire d’images froides et précises peut se définir globalement par un « réalisme irréel » (Cocteau), excepté la période « minérale » de la fin des années 1950, au cours de laquelle les visions de l’artiste se font floues et transparentes, l'artiste explorant les limites de l'abstraction. L’été 1954, elle découvre un lieu très sauvage, où elle se sent en parfaite harmonie : proche de Nonza, en Corse, un ancien monastère franciscain en ruine où désormais elle passe tous ses étés et où elle tire toute son inspiration minérale. L'abstraction ne sera qu'une parenthèse, dès 1980 la figuration ultra réaliste réapparait dans ses oeuvres. Une exposition à la Julien Levy Gallery à New York en 1939 lance son succès à l'internationale, qui se retrouvent avec des rétrospectives à Knokke-Le-Zoute (1965), à Ferrare (1983) et au Japon (1985-1986). Début 1960, Leonor Fini s’installe rue de la Vrillière, entre le Palais Royal et la Place des Victoires et séjourne dans sa maison de Saint-Dyé-sur-Loire. Elle vécut dans ses deux endroits, entourée de ses amitiés amoureuses Stanislao Lepri et Constantin Jelenski, de ses amis et de ses nombreux chats, jusqu’à sa disparition le 18 janvier 1996.
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*Courtesy Getty Images